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Turquie - Sur la côte égéenne d'Izmir - Mai 2018

Etape 4 - Agora de Smyrne - Au centre de la cité antique

Jeudi 17 mai 2018. Les archéologues ont trouvé tellement de vestiges lors des différentes campagnes de fouilles qu'ils n'ont eu d'autres solutions que de ranger ces ruines par colonnes et morceaux de chapiteaux.

A voir tous ces vestiges impeccablement alignés et rangés, on pourrait penser que les rassembler ne serait qu'un simple jeu d'enfant. Mais quelque chose me dit qu'il n'en est rien, et qu'il faudra sans doute des centaines d'années avant que de refaire naître ici les contours de la grande Agora de Smyrne.

Ici et là, sur des colonnes et des chapiteaux, des inscriptions romaines et bysantines rappellent un pan de l'histoire de la cité, d'une famille le plus souvent...

Après la domination perse, puis grecque, on raconte que Smyrne était alors la plus belle des cités ionniennes. Son agora est aujurd'hui l'unique témoignage de la reconstruction entreprise par Marc-Aurèle après le terrible séisme de 178.

Sa loyauté à Rome valut à la ville de Smyrne d'être surnommée "la fidèle".

C'est ici, dans ce joyau de l'empire romain que fut fondée l'une des plus vieilles communautés chrétiennes, sans doute par Paul lui-même. Une communauté qui connut son premier martyr, en 155, en la personne de Polycarpe, son premier évêque, et depuis lors saint patron de la ville.

Profitant du déclin d'Ephèse dont le port était ensablé, Smyrne dès lors prit le dessus sur sa rivale et prospéra... Et forcément attira les convoitises des premiers Arabes, qui, dès le VIIe siècle, vinrent en faire le siège... Sans succès. Et ce n'est qu'en 1076 que la ville tomba entre les mains des musulmans, des Turcs en l'occurrence.

Une occupation très brève puisque 20 ans plus tard, la ville revint dans le giron de l'empire bysantin, appuyé par les armées des premiers Croisés. Jusqu'à sa conquête définitive par le sultan de Constantinople, elle fut tour à tour sous la domination des Bysantins, des Francs, des Gênois, des Ottomans, des chevaliers de Rhodes et de Tamerlan.

De ces multiples occupations, la ville conserva son cosmopolitisme. Au XVIIe siècle, et jusqu'à la fin de l'empire Ottoman, Smyrne était alors la ville la plus marchande de tout le Levant. De nombreux étrangers et non musulmans y vivaient faisant de cette ville la cité la plus occidentalisée de tout l'empire Ottoman.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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